[Supprimé] Léandre Grace.

T’es paradoxal Léandre, une pensée en perpétuelle évolution. T’es invisible, un regard porté sur le monde, un jugement silencieux sur les personnes alentours. Tu les connais pas, tu connais pas grand monde alors tu t’inventes des histoires. Tu fermes les yeux un instant et tu t’imagines grand, vivant - d’agréables pensées que parfois les rêvent formulent pour toi. T’es rêveur Léandre, pourtant on dirait pas avec tes mots pleins de réalisme - avec ton ironie peinte à l’amertume. T’aimerais être quelque chose de plus que toi, quelque chose des sensiblement d’exceptionnel. T’arrives juste pas à te détacher, t’es simplement incapable d’abandonner cette image d’une fausse confiance qui continue à te ronger. Le corps transparent, fantôme d’une réalité dont seul ton corps te donne la certitude.

T’es sensible Léandre, bien trop sensible pour ce monde d’une infinie cruauté. C’est une dure réalité, impossible à combattre, un monde que tu as transformé en un jeu dans lequel personne ne pourra jamais gagner. Parce que jouer, ça semble plus facile que vivre. Parce qu’esquiver c’est bien plus simple qu’affronter. Le sarcasme a toujours eu plus de conviction que toute sa sincérité. Il fait de son mieux pour rester normal, fade à n’en plus finir - il fait tout pour échapper à ce qu’il n’a jamais cessé de désirer. T’as pas le choix Léandre, côtoyer le normal pour continuer à exister, la banalité jusqu’à en oublier de vivre. Toute la lumière du monde ne vaut pas la souffrance que sa présence te ferait endurer.

T’es un menteur Léandre, un menteur qui pourra jamais s’assumer. T’es l’homme au coeur trop grand et devenu incapable de s’y fier. T’aimes trop ce monde, t’aimes trop ces gens, t’aimes trop ce bonheur que la vie te tend. Cette vie, menteuse elle aussi. T’aimerais tellement être une part de toute cette simplicité dont tu ne désires rien de plus, posséder le minimum, l’espoir d’une vie banale - timide garçon au coeur morne. T’aimerais vivre de folles aventures, sentir ton coeur vibrer sous la lumière plutôt qu’elle ne te fasse perdre pied. T’aimerais tellement plus que ça, plus qu’un fantôme bourré d’une affection sans retour - t’aimerais rien qu’une vie dont tu saurais profiter.

Juste un regard, la sensation du toucher - la sensation d’exister.

Il te faut rien de plus, Léandre, juste un moyen de croire en ton corps effacé. Un peu de de confiance, de la solidité, interagir avec le monde autrement que par ce regard d’une tristesse que tu ne saurais quantifier. T’es rien de plus qu’une tâche dans ce monde pourtant, moins qu’un homme - juste une vision que personne ne saurait réellement qualifier de réelle. T’as pas de consistance Léandre, alors tu parles - tes mots, comme l’unique preuve que tu n’existes pas que pour toi. Les mots menteurs, les mots qui blessent - laissent des blessures éternelles comme une marque de ton passage sur Terre.


• Taille : 1m80. Une carrure normale, sinon maigre, un corps bien proportionné mais pas un monstre de muscles.

• Couleur de la peau : Blanche, légèrement bronzée. Disons qu'il n'est pas comme un cul mais pas non plus cendré - dans la moyenne dira-t-on.

• Couleur des yeux : Bleus-verts, tirant plutôt sur le vert. Ses yeux sont très expressifs, quand on veut connaître son état d'esprit, c'est là qu'il faut regarder.

• Couleur et longueur des cheveux : Mi-longs, noirs, d'ordinaire disposés en bataille. En fait il ne les coiffe jamais, mais ils sont plutôt bien rangés. Quand ce n'est pas le cas, c'est qu'ils sont trop longs, alors il coupe. Donc ils sont toujours bien rangés.

• Style vestimentaire : Simple, pas vraiment défini en fait. Il porte rarement des chemises et des habits chics, mais plutôt par obligation que par choix. Il est loin d'être contre les costards et autres trucs classes, mais il n'a pas les moyens.

• Signes distinctifs : à voir

• Regard d'autrui : Faut-il encore qu'on le voit, parce que Léandre est loin d'attirer l'oeil. Il est banal à tous les niveaux. Parfois on lui dit qu'il a de beaux yeux, et c'est peut-être le seul compliment qu'il reçoit.